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Agir dans un univers chaotique
Tout être vivant contient nécessairement dans son fonctionnement, à la fois des dispositifs stables : les rouages d'une horloge, et des dispositifs instables : la trajectoire en marche arrière d'une voiture tirant une remorque, qui ne peut être définie par la science physique déterministe qu'en terme de probabilité, donc elle est non déterministe.
Chaque instabilité traversée est caractérisée par une sensibilité réellement infinie aux conditions initiales. Dans le jeu de billard, l'écart de trajectoire, calculé à partir de deux positions infiniment voisines lors d'un choc de 2 boules, augmente exponentiellement au fur et à mesure des chocs. Après quelques itérations seulement, aucune cohérence ne paraît exister entre les trajectoires des boules. C'est un phénomène chaotique.
Toutefois, la théorie du chaos révèle
que dans un monde non déterministe,
il existe (ou peut exister ?) des
attracteurs identifiables, à condition
d'observer non pas une chaîne causale A→B→C, mais globalement ABC, une ligne de temps.
Un attracteur est un ensemble observable qui émerge d'une masse de données apparemment dépourvues de signification, c'est à dire d'un ensemble de données chaotiques. Il en existe qui sont beaucoup plus puissants que d'autres.
Ceci suppose que ces attracteurs se situent dans un domaine dans lequel il est possible de voir ensemble ABC, le passé, le présent et le futur. Ce n'est pas si extraordinaire que ça pour nous, les humains : nous expérimentons bien le souvenir du passé et à l'instant présent, nous avons des intentions de ce que nous voudrions ou redoutions de voir advenir dans le futur.
Il faut aussi repérer les instabilités, les points de bifurcation, les points critiques, où une variation infinitésimale provoque des effets considérables. Il est donc très important dans un système chaotique, d'identifier aussi bien les attracteurs que les points critiques, pour pouvoir s'en défendre ou les utiliser.
Elle choisit un attracteur ; elle émet l'intention de voir advenir le résultat qu'elle souhaite ou redoute (dans le futur ou, comme l'expriment certaines langues, dans l'inaccompli). Ensuite au présent, là où se situent les points de bifurcation, elle choisit l’action à effectuer, non pas en croyant savoir ce qu'il faut faire pour construire le chemin, mais en se laissant guider par l'intuition, cette information qui lui vient du futur via son Soi supérieur.
Chez l'être humain c'est donc sa conscience qui crée les attracteurs de ce qu'il choisit de voir advenir.
L’être humain est constitué de 50 000 milliards de cellules vivantes. Chacune est autonome dans ses choix ; elle émet et reçoit en permanence de multiples informations au travers de nombreux canaux de communication chimiques et électromagnétiques. Elles sont toutes intriquées et de là émerge un nouvel être vivant : chacun d’entre nous.
Quand deux êtres humains se rencontrent régulièrement avec respect, écoute et bienveillance, ils sont également intriqués.
Il en est de même quand le nombre des personnes intriquées se situe entre 2 et 7 milliards : le couple, les intimes, le village, le pays, l'humanité toute entière. Pourrait-il y avoir à ces différents niveaux, l'émergence d'entités ayant partiellement la nature d'un être vivant ?
Et si la métamorphose qui se prépare en ce moment conduisait l'Humanité à devenir un être vivant, construit à partir de la personne, par empilements successifs de proto-vivants de taille de plus en plus grande, émergeant chaque fois des interactions harmonieuses de l'ensemble des êtres humains avec leurs semblables, les animaux, les végétaux, les minéraux ?
La conscience humaine est une énergie puissante qui installe dans le futur des attracteurs de la réalisation de nos intentions formulées dans le présent.
Cette attraction fonctionne aussi bien pour les intentions vertueuses que pour les intentions mortifères.
Nos intentions proviennent de deux sources :
o d'une part l’ego construit à partir des expériences que nous avons
traversées et qui ont bâti notre mental et figé nos croyances,
o d'autre part l'accès (ou non) à la partie atemporelle de notre être
que nous nommons le Soi ou l'âme et qui connaît notre mission de vie
sur terre.
Il y a schématiquement deux types de personnes :
o Celles déconnectées de leur être intérieur sous l'effet du conditionnement extérieur (école, stress au travail, blessure traumatique non guérie, formatage par les médias, la publicité etc.), Elles sont orientées vers la survie personnelle et finalement vers la désagrégation puis la Mort.
o Celles qui ont gardé ou retrouvé leur liberté intérieure, leur libre-arbitre, et qui sont pilotées par leur cœur. Elles sont orientées vers la Vie et le bien-être des autres et de soi.
À partir du niveau où il se trouve, chacun a la possibilité d'évoluer vers la Vie.
Même si la progression est modeste l'augmentation de puissance est très importante car elle est exponentielle et elle contribue à l'élévation de la conscience collective de l'Humanité .
Quand deux personnes se rencontrent régulièrement, soit elles sont
coupées l'une de l'autre : un masque
rencontre un autre masque. Dans ce
cas, la puissance des deux est
simplement la somme de chacune
des puissances individuelles.
Si la rencontre se fait d'âme à âme, un phénomène d'intrication se produit alors et les puissances ne sont pas simplement additionnées mais elles sont multipliées.
Le même mécanisme multiplicateur se produit également quand le nombre de personnes intriquées augmente.
En supposant que les humains aient tous la même puissance moyenne d'attraction, voila comment on peut représenter ce qu'il se passe quand elles évoluent progressivement vers des méditations synchronisées.
Je crois profondément que l'augmentation de l'énergie individuelle de chacun, associée à la mise en cohérence de leur focalisation sur des évolutions positives, est, bien plus que l’action politique conventionnelle basée sur la lutte, l’outil majeur qui nous permettra de transformer notre humanité et de sortir de la catastrophe annoncée.
Si nous en avons collectivement l'intention, nous allons y parvenir !
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