Dans cet univers entièrement relié et informé, apparaissent des structures que l'on qualifie de vivantes. Qu'est-ce qu'un organisme vivant ?
Tout être vivant est l'émergence d'un système dynamique ouvert, d’éléments interconnectés, à hiérarchie enchevêtrée, comportant des instabilités.
o Ensemble. Des choses séparées que l’on considère dans leur globalité :
l'ensemble des cellules elles-même vivantes qui constituent mon corps.
o Dynamique. Il se passe toujours quelque chose dans un système vivant ; une
voiture peut s’arrêter, mais pas un système vivant, sinon il est la mort.
o Ouvert. La majorité des éléments reste pendant une période suffisamment
longue à l'intérieur du système, mais parfois certains éléments en sortent
et d'autres rentrent.
o Éléments interconnectés. Les constituants réagissent les uns sur les autres
et, de proche en proche, chacun agit sur tous les autres qui, à leur tour,
agissent sur lui.
o Processus. Dans le cas des cellules, il s'agit d'informations chimiques ou
électriques circulant en permanence à travers tout le système et, très
probablement, d'informations psychiques les accompagnant.
o Comportant des instabilités. Le futur n'est pas la simple extrapolation du
passé ; des bifurcations peuvent se produire « presque » partout, rendant
possible (mais non garanti) au vivant de faire face à des modifications
imprévisibles de son environnement
o À hiérarchie enchevêtrée capable d'émergences. L'image
symbolique la plus parlante est probablement ce célèbre dessin
d'Escher. Il met en scène un système à deux composants : deux
mains. Chaque main dessine l'autre et est dessinée par elle. Chaque
main se trouve donc successivement au niveau hiérarchique du
dessinateur, puis au niveau hiérarchique du dessin : la hiérarchie
des niveaux est enchevêtrée.
Une propriété radicalement nouvelle émerge de l'ensemble, une Unité qui ne pouvait absolument pas être ni prévue ni attendue à partir des propriétés des éléments et des processus qui lient les composants élémentaires ! Cela est la propriété la plus fondamentale du vivant quel-qu’il soit, qui est la trace d'une coordination externe à l'espace et au temps et correspond au phénomène de l'intrication quantique fonctionnant à toutes les échelles.
Cette vision du vivant, et donc de l’humain, nous montre, d’une part comment le vivant fonctionne et comment ses fondements sont enracinés dans les lois générales de la physique. Elle nous montre d’autre part quelles sont les limites indépassables de la connaissance matérialiste rationnelle au-delà desquelles on entre dans une zone imprévisible.
Face à cette nécessité de devoir faire des choix au moment de la traversée des bifurcations et ne supportant pas de vivre avec ces zones de non-savoir, l'homme résout cela en adjoignant au domaine du savoir le domaine de la croyance.
Soit « Je crois qu’il y a un au delà à l’univers accessible à mes cinq sens », soit « Je crois qu’il n’y en a pas ». Dans ces deux cas, il ne s ‘agit pas de savoir mais de croyance.
De nouveaux outils pour avancer sont toutefois disponibles, mais ils ne sont pas déterministes :
• La découverte de la puissance de l'intention,
• L'ordre caché dans le chaos,
• L’accession individuelle à l'invisible : intuition, méditation,
psychanalyse etc.
• Les sagesses du monde : les peuples premiers, le channeling, les
textes inspirés,
• Lao-Tseu, Le Bouddha, Socrate, Jésus etc.
De nombreux phénomènes observables confirment l’action de la conscience humaine sur la matière.
Dans son livre L’intelligence émotionnelle des plantes, Cleve Backster relate ses trente années d’expérimentation prouvant l’extraordinaire capacité des bactéries, des cellules, des plantes, des œufs de poule, des muscles de bovin, bref de tout ce qui est vivant, à communiquer sans contact physique et en l’absence de toute cellule nerveuse.
Action de la pensée sur un dispositif électronique
Traces accessibles par tous du pouvoir de l'intention.
Garer sa voiture sans difficulté dans une ville très encombrée en projetant son intention d'y parvenir.
Le pouvoir de l'engagement selon Goethe.
« Dès le moment où on s’engage pleinement, la providence se met également en marche.
Pour nous aider, se mettent en œuvre toutes sortes de chose qui sinon n’auraient jamais eu lieu. Tout un enchaînement d’événements, de situation et de décision crée en notre faveur toutes sortes d’incidents imprévus, des rencontres et des aides matérielles que nous n’aurions jamais rêvé de rencontrer sur notre chemin. ».
L'effet placebo.
Une recherche a été menée pendant le conflit israélo-libanais au début des années 1980. Elle consistait à placer, dans les régions du Moyen Orient dévastées par la guerre, des personnes ayant été formées à la technique de la méditation transcendantale élaborée par Maharishi, bien entraînées à développer en elles un sentiment de paix.
Quand elles éprouvaient au même moment un sentiment de paix, le niveau de violence diminuait de 80%.
Quand les méditants agissent ensemble, et pas nécessairement au même endroit, il suffit que leur nombre soit égal à la racine carrée de 1% de la totalité de la population impactée, soit 100 personnes pour un million ou environ 8 500 pour les 7 milliards de personnes que compte actuellement la population mondiale…